Poignard

     Tu y croyais, tu y as cru. Elle n’a rien vu. Il faut bien dire que tu ne montrais rien. Tes grands discours pathétiques. TU croyais lui plaire sous des allures d’homme fier. Mais l’enchantement rompu, tu ne lui plus plus. Et toi t’enfonçant dans ton erreur, n’allumant jamais la lumière, continuant à tâtonner dans l’obscurité de cet amour borgne. Tu n’as pas cherché à comprendre, tu courais, tu jouais, tu tournais.

    Mais d’un coup, une fausse note et tu trébuches. Pour toujours. C’est un coup, c’est une lame. Et pour toujours ta douleur rouge. Ta haine pour toujours pour seul amour. Tu étais condamné à l’aimer. Pour toujours, même sans image d’elle. Sans rien d’elle, tu continues à l’aimer.  Je la devine dans chaque veine, et de ton souffle, elle est la reine. Aucun antidote plus jamais. Rien. juste un trou béant à la place de coeur.

Un coeur qui dégueule.

Et le temps qui déborde.

   Le temps n’est que du passé. Le présent est du passé. Le futur, même. Il n’y a plus de place pour rien et tu feins de t’occuper. Mais rien n’y fait. Elle accompagne tes gestes, chaque jour. Et pas un mot, mais pas un jour. Peut-être attendait-elle une preuve d’amour. Tu te ronges les sangs, mais il est trop tard. Tu ne dors plus.

                                                                                                                     Et ta vie se vide jusqu’à n’être plus qu’un fil blanc entre deux.

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Les 3 Parques, l’illustrateur méritant m’est inconnu.

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